Le week-end dernier la ville de Neuilly-Plaisance s’est habillée de noir.
Et pour le 13e année consécutive, c’est Jean-Hugue Oppel qui était le parrain de cette manifestation.
Ce n’était pas ma première visite à ce salon. Non j’essaie d’y aller régulièrement, pas tous les ans, mais bon presque. Il est vrai que je suis une presque voisine. A vol d’oiseau c’est à un jet de pierre. Mais si vous êtes franciliens comme moi, vous savez que pour ce rendre de banlieue à banlieue c’est vraiment galère en transport en commun. Alors qu’il me faudrait 15 à 20 minutes en voiture pour m’y rendre, c’est plus d’une heures que j’ai mis pour faire le trajet de moins de 12 kilomètres
Mais bon, une fois sur place, j’ai eu la joie de retrouver quelques amis polardeux et des auteurs toujours aussi disponibles.
Car il y avait du beau monde ce week-end à Neuilly. Voyez plutôt. Je vous les présente par ordre alphabétique, je fais ma bibliothécaire de base :
Claudine Aubrun, Stephanie Benson, Jean-Luc Bizien, Antoine Blocier, Renéé Bonneau, Xavier-Marie Bonnot, Bernard Boudeau, Laetitia Bourgeois, Eléonore Cannone, Gerard Coquet, Christophe Bourgois-Costantini, Florent Couao-Zotti, Hubert de Maximy, Jeanne Desaubry, Ingrid Desjours, Michel Embareck, Gisèle Guillo, Joseph Incardona, Nicolas Jaillet, Nicolas Lebel, Max Obione, Jean Hugue Oppel, Patricia Osganian,Fabrice Pichon, Guillaume Prevost, Romain Slocombe, Gérard Streiff et quelques autres que j’ai du oublier comme Mako pour la BD….
Il y avait aussi Delphine Cingal qui est, à mes yeux, , un peu la maîtresse de cérénomie de ce salon.
Bien entendu je n’ai pas eu le temps de discuter avec ces 35 auteurs quoi que j’aurai pu.
Mais alors quelques plaisirs de retrouver ne serait ce que pour quelques fous rires, Nicolas Lebel et Fabrice Pichon, toujours prêts à la déconne. Il y en a quelques autres qui sont prêts à les suivre Ingrid Desjours ,est pas la dernière. Nicolas Jaillet n’est jamais loin non plus. Il y en a d’autres que l’on soupçonnent moins, mais qui sont eux aussi rester de grands enfants. J’ai vu traîner quelques photos compromettantes.
J’avais aussi envie de revoir Gérard Coquet , un super mec au grand cœur, et un auteur à découvrir. Il est trop peu présent sur les salons. Je l’ai rencontré pour la première fois, il y a quelques mois, lors de la cérémonie de remise des balai d’or et sa générosité, son écoute et son altruisme n’avait touchée, normal que j’aille le saluer, non !
Mais j’étais là surtout, je l’avoue pour avoir le temps de mieux découvrir deux auteurs que j’adore depuis un certain temps et avec qui je voulais faire plus ample connaissance. Deux auteurs, allez savoir pourquoi qui m’en toujours impressionnée et que je n’avais pas eu le courage d’aborder. Max Obione et Jeanne Desaubry . Jeanne que j’avais croisée, elle aussi, rapidement lors de la dernière cérémonie de remise des balais d’or et que je n’étais promis d’aller rencontrer sur un salon. Voilà c’est fait. J’ai adoré nos papotages à bâton rompu. On a parlé polar bien sur, roman noir, figures féminines et héroïnes de polar mais pas que. Il y a toujours quelque chose de plus personnel dans ces échanges. Pour mieux le comprendre, lisez Scarelife de Max Obine et aussi Hosto, Dunes froides et surtout Poubelle’s girl de Jeanne Desaubry , si ce n’est pas déjà fait.
Il y a pas si longtemps, Claude Mesplède me disait, il faut pas avoir peur d’aller voir les auteurs. Même si tu as peur d’entamer la conversation, dis leur seulement que tu as lu leur livre et surtout si tu as aimé alors dis le leur. J’ai écouté Claude Mesplède et je suis allé simplement dire à quelques écrivains présent que j’avais lu certains de leurs polars et que j’avais aimé. Et effectivement, le sourire qui a suivi était lui parlant .
Et puis il y avait 5 polars en compétition pour décrocher le prix du Lion noir 2015. Les élèves de CM1 et CM2, auss,i ont voté pour un lionceau d’or
J’en ai donc profité pour aller à la rencontre de la lauréat 2015, Laétitia Bourgeois. J’avais lu, il y a quelques années, ces premiers polars historique. Et j’avais aimé l’ambiance médiévale de ceux-ci. Nous avons donc parler histoire, moyen-âge, XIVe siècle, grande peste noire, condition de la femme. Ysabellis son personnage féminin est guérisseuse et jouit d’une belle autonomie. Maintenant je comprend mieux pourquoi. Après ce bel échanges, je suis reparti en oubliant le livre que j’avais fait dédicacer. Je suis rentrer chez moi et là oups….Mais normalement tout devrait bien ce terminer… a suivre donc !
Une nouvelle fois, je suis sortie heureuse de ces diverses rencontres. Chacune d’elle m’a rempli un peu plus. Et je comprend mieux pourquoi j’aime ce genre qu’est le polar. Ne dit-on pas « les » littératures policières ? Et cette diversité fait sa richesse.
Un seul bémol pour ce week-end noir, le public n’a sans doute pas était aussi nombreux que les organisateurs l’espéraient. On ne s’est pas bousculé dans les allées, il n’y avait pas foule devant les tables des auteurs contrairement aux dernières années. La crise seule suffit-elle a expliquer cette désertion ?
On va voir le bon coté des choses : pas de queues infernales à gérer, les auteurs beaucoup plus disponibles pour les amateurs présents. Personnellement j’en ai sans doute un peu abusé. Et j’avoue que cette proximité, qui du coup s’installe entre le lecteur et l’auteur, c’est un vrai plus pour nous simple mortel .
Pour vous faire profiter, vous aussi, de ce beau salon, voici quelques photographies. Elles sont quasiment toutes de Delphine Cingal. Merci à toi, Delphine de les partager ainsi. Tu me sauves la vie une nouvelle fois, j’étais tellement dans mon truc que j’ai oublié de sortir mon appareil photo.
Une nouvelle fois,oui, car en effet, Delphine m’a déjà sauvé une première fois. C’est elle qui est allé récupérer le livre dédicacer de Laetitia Bourgeois que j’avais oublié. C’est donc Delphine qui a du le payer à la libraire et c’est encore elle qui va encore me le faire parvenir. Mieux qu’un super héros, une super héroïne. Merci madame.
Je découvre ce salon grâce à toi ! J’ai pourtant longtemps vécu en région parisienne mais j’étais totalement passée à côté. Dommage, car maintenant, ça fait un peu loin de chez moi !
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Dommage, mais peut-être as tu d’autres salon dans ta nouvelle région ? 😉
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J’ai honte, je ne le connaissais même pas ce salon… 😦
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Il va falloir que tu me lise plus souvent alors 😉
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c’est clair! 🙂
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Ouah le joli compte-rendu !
Merci beaucoup. Effectivement, je dois avouer pour ma part que je connais peu d’auteurs que tu cites 🙂
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Oui point de grosses pointures à Week-end noir, juste quelques auteurs qui se mobilise pour une bonne cause. La manifestatiopn est parainé par le Lions club et chaque année quelques centaines d’euros sont reversés à cette une assos.
Et puis si je peux te faire découvrir, David, quelques auteur au passage, alors… 😉 🙂
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😉
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😉 🙂
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Oui c’est bien dommage.
Il n’y a effectivement pas de grosses tête d’affiche dans ces petits salons, mais il y a la convivialité et la promesse de long échanges avec les auteurs.
Et moi j’aime prendre mon temps… 😉
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merci pour ce superbe compte-rendu qui devrait faire regretter ceux qui ne sont pas venus !
Oui rencontrer un auteur est toujours un magnifique moment de partage.
Pour le peu de monde c’est une autre affaire. Quand on voit que pour une institution comme Quais du Polar chaque année que les chiffres de visiteurs explosent, on ne peut que regretter aussi du peu de curiosité des gens pour des salons moins connus mais pourtant tout aussi enrichissants.
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Oups la réponse est passée au dessus 🙂 🙂 🙂 😉
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Je crois que ce blog va me faire devenir folle.
Voilà qu’il me demande de valider mes commentaires, sinon, il ne figure pas en réponse.
Je suis schizo, ça y est. 😉
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